jeudi 9 octobre 2008

Le concept de justice organisationnelle : revue de la littérature

Qu’est ce que la Justice Organisationnelle ?
La justice appliquée au domaine organisationnel a été introduite pour la première fois par Greenberg (1987) sous la dénomination de « justice organisationnelle ».
Mikula (2005) considère ce terme comme inadapté. Pour lui, cette dénomination a certes facilité l’introduction des idées de justice dans le monde de l’organisation, mais elle laisserait entendre sur le plan conceptuel, qu’il existe une forme distincte de justice qui ne relève que du domaine organisationnel. Or, les bases de la justice et les questions de recherche qu’elle pose sont toujours les mêmes quelque soit le domaine étudié (qu’il s’agisse de la famille, des relations intimes ou encore de l’organisation).
Pour Mikula (2001 : 8063), la justice existe lorsque « les gens reçoivent ce qu’ils ont le droit de recevoir sur la base de ce qu’ils sont et de ce qu’ils ont fait ».
Pour J.S. Adams (1965), les individus mesurent la justice en ayant recours à la comparaison entre leur ratio revenu/contribution et le ratio revenu/contribution de quelqu’un d’autre (le référent). Si les ratios sont différents il y a sentiment d’injustice et l’individu cherchera à le corriger.
Mais qu’est ce que la justice en sciences sociales : s’agit-il d’une vertu, d’une norme, d’un sentiment ou d’une perception ? Il est clair que la justice correspond à un équilibre entre ce que l’on donne et ce l’on perçoit, mais qui est ce qui va juger de l’existence de cet équilibre ? Et qui est ce qui va évaluer l’effort fourni pour déterminer la conformité de la récompense ? En outre, la justice ne se prête-elle pas donc à la notion de réciprocité ? Y a-t-il une différence entre justice et réciprocité ? Y a-t-il une différence entre justice et égalité ? Une tentative de réponse à ses questions est fournie en ce qui suit.

Comment un individu juge-t-il de la justice d’un événement ?

L’approche normative de la justice est propre à la philosophie morale. Son but « définir ce qui est juste et injuste et comment la justice peut être atteinte » (Mikula, 2001 : 8063). C’est une approche prescriptive dans le sens où les philosophes définissent la justice en spécifiant des critères universels de conduite des individus et des groupes (Tyler & Smith, 1998). Ils tendent à développer des standards et des principes qui permettent aux individus de prendre des décisions éthiques (Folger et Cropanzano, 1998).
Le terme « justice » a un sens familier très proche de ces origines philosophiques (Folger & Cropanzano, 1998) et la notion d’équité telle qu’employée aujourd’hui dans les argumentations politiques renvoie au cadre théorique qu’a contribué à définir le philosophe John Rawls. L’objectif de Rawls (1971) était de présenter une conception de la justice inspirée de la théorie du contrat social présente chez Locke, Rousseau et Kant. Le principe de la coopération humaine suivant Rawls (1971) se base sur des principes émanant des hommes et que des personnes libres, rationnelles et initialement égales acceptent pour définir les règles de leur coopération. En résumé, une société juste, pour Rawls (1971), doit être basée sur deux principes de justice qui fixent les droits et devoirs de chacun et que les hommes rationnels vont choisir, par un seul acte collectif, leur choix se fera dans une situation hypothétique d’égale liberté. Le premier principe exige l’égalité dans les droits et devoirs de base Rawls (1971), le second principe stipule que les inégalités socio-économiques et sociales ne sont justifiées que si elles bénéficient à toute la société et spécialement aux membres les plus désavantagés et que les positions socialement privilégiées ouvertes à tout le monde également (Huseman, Hatfield & Miles, 1998).
L’approche descriptive de la justice a été adoptée par les sciences sociales, elle permet d’examiner « les sentiments subjectifs de justice et d’injustice et leurs impacts sur les actions et jugements humains » (Mikula, 2001 : 8064). La justice est donc considérée comme « subjective et socialement construite » (Folger et Cropanzano, 1998 : xiv). Contrairement à l'approche normative, les chercheurs dans ce domaine étudient ce que les gens perçoivent comme juste ou injuste sous certaines circonstances (Mikula, 2005). La justice apparaît donc comme un phénomène perceptuel (Beugré, 1998), ce qui est réellement juste suivant certains standards objectifs est beaucoup moins important que ce qui est perçu comme juste (Sheppard, Lewicki & Minton, 1992) .
Au sens de cette approche, on ne parle pas d’un comportement ou d’une distribution justes mais d’un comportement ou d’une distribution perçus comme justes. L'acte en lui-même n’a pas d’importance c’est plutôt la façon dont-il est perçu qui importe le plus pour déterminer son degré de justice. Ce caractère perceptuel fait que le jugement de justice ou d’injustice peut varier d’une personne à l’autre parce que les jugements de justice sont fonction de différentes variables externes comme la socialisation, l'adhésion à certaines valeurs et normes, les facteurs individuels et de contexte (à développer) (Sheppard, Lewicki & Minton, 1992).
Les sciences de gestion adoptent cette approche descriptive et s’intéressent aux perceptions des employés parce qu’elles influencent leurs attitudes et comportements au travail (Mikula, 2005). Cette subjectivité dans le traitement de la notion de justice dans l’organisation n’empêche pas la prise en considération de certains standards d'ordre moral. Le traitement avec respect et dignité est généralement considéré comme juste par la plupart des gens (Beugré, 1998). Le fait de vanter l’effet bénéfique de mise en place de certaines règles de justice est en lui-même prescriptif.

Comment la justice est-elle approchée en sciences de gestion ?

La justice organisationnelle, en tant que domaine de recherche, désigne la partie de la psychologie s’intéressant aux perceptions de justice dans les organisations (Byrne & Cropanzano, 2001). En tant que perception, elle représente pour Beugré (1998 : xxi) « ce qui a été considéré comme équitable par les membres d’une société ou d’un groupe donné ». Sheppard, Lewicki & Minton (1992) ont proposé, quant à eux, une définition de la justice basée sur deux principes. Pour être considérée comme juste une action doit (1) être jugée comme équilibrée en comparaison à une action similaire dans des conditions similaires et, (2) être jugée comme correcte, c'est-à-dire paraître appropriée.
Les autres définitions sont liées à la conceptualisation de la justice et consistent à présenter ses différentes dimensions. La définition proposée par Beugré (1998 : xiii), par exemple, considère la justice comme étant « l’équité perçue des échanges ayant lieu dans l’organisation, qu’ils soient sociaux ou économiques, et impliquant l’individu dans ses relations avec ses supérieurs, subordonnés, collègues ou l’organisation comme système social ». Pour ce qui est de ce travail, c’est la définition proposée par Bies et Tripp (1995) qui sera retenue, parce qu’elle est largement admise dans la littérature et qu’elle coïncide avec la conception de la justice choisie pour ce travail. Selon Bies et Tripp (1995 : 134) : « la justice organisationnelle peut être définie comme étant l’ensemble des règles et normes sociales gouvernant (1) la manière dont les résultats doivent être alloués, (2) les procédures qui doivent être utilisées pour prendre les décisions et (3) la nature du traitement interpersonnel que les individus doivent recevoir ». Il est enfin important de noter que les termes « juste » (just) et « équitable » (fair) sont utilisés comme synonymes en littérature, bien que Beugré (1998) considère que le terme « justice » ait une connotation légale et qu’il semble plus large que le terme « équité ».

Justice et égalité, justice et réciprocité. Quelles différences ? Quelles similitudes ?

Pour Aristote, la justice renvoie à une notion d’égalité et de mérite, pour Platon elle repose sur l’harmonie et non sur une égalité idéale et pour Kant sur le respect de la personne et de la dignité humaine, Marx, quant à lui parle d'une justice de classe, qui exprime l'ensemble des idées et croyances du groupe dominant . Suivant Rokeach (1973) a montré, par exemple, que les individus qui valorisent l’égalité et la liberté tendent à percevoir l’écart entre les riches et les pauvres comme injuste.
Quel est le lien existant entre les notions d’égalité et de justice. L’égalité est-elle différente de la justice, constitue-elle une composante de celle-ci ?
Le modèle des jugements de justice de Leventhal (1976) pour fournir un fragment de réponse à ses questions. En s’intéressant aux conditions qui poussent un individu à employer une norme de distribution plutôt qu’une autre, cet auteur découvre que la justice n’est pas la seule norme possible gouvernant les échanges sociaux. Il en cite trois : (1) la règle de la contribution (ou équité) : lorsque les individus sont récompensés proportionnellement à leur contribution ; (2) la règle du besoin : lorsque les individus sont récompensés proportionnellement à leurs besoins légitimes ; (3) la règle de l’égalité : lorsque les individus obtiennent des résultats égaux indépendamment de leur contribution personnelle (Beugré, 1998).
L’égalité suppose donc une distribution et un traitement égal entre individus sans prise en considération de leurs contributions. Au contraire, l’indexation par rapport à la contribution est un principe central pour la justice -peut-être rappelé ici le ratio de justice proposé par J.S. Adams.

Quelles conceptualisations de la justice ?

La justice organisationnelle est un construit multidimensionnel.
Les chercheurs distinguent généralement entre justice distributive et justice procédurale. La justice distributive désigne « l’équité perçue des résultats ou allocations qu’un individu reçoit» (Folger & Cropanzano, 1998 : xxi). La justice procédurale renvoie plutôt aux perceptions d’équité des processus et procédures utilisés pour prendre des décisions relatives aux résultats (Byrne & Cropanzano, 2001). Bien que d’importantes corrélations existent entre ces deux dimensions (Colquitt & al., 2001 ; Viswesvaran & Ones, 2002 ; Cropanzano & Ambrose, 2001) ; des évidences théoriques et empiriques appuient leur indépendance (Niehoff & Moorman, 1993 ; Greenberg, 1995a ; Welbourne, 1998 ; Konovsky, 2000). Le modèle tridimensionnel développé par Sheppard, Lewicki et Minton (1992) ajoute aux deux dimensions précédemment citées la dimension interactionnelle. Créée par Bies et Moag (1986), la justice interactionnelle a tantôt été considérée comme une dimension indépendante (Cropanzano, 1995a; Mikula, Petri & Tanzer, 1990 ; Masterson & al., 2000 ; Cropanzano, Prehar & Chen, 2002), tantôt comme représentant l’aspect social de la justice procédurale (Niehoff & Moorman, 1993 ; Greenberg, 1995a ; Konovsky, 2000 ; Viswesvaran & Ones, 2002 ; Cropanzano & Greenberg, 1997 ). Brockner et Wiensenfield (1996), considèrent que, la justice interactionnelle, qu’elle représente une dimension indépendante ou pas, contient au moins deux composantes ou sous parties : (1) la « sensibilité interpersonnelle » dans le sens où un traitement équitable doit être respectueux ; (2) le « compte rendu social » qui est censé donner une justification sur les raisons d’avènement d’un acte défavorable. La justice interactionnelle revêt une importance considérable, notamment en ce qui concerne l’explication des réactions au traitement défavorable. Les arguments appuyant l’indépendance de cette dimension de la justice sont de plus en plus nombreux (voir la méta-analyse effectuée par Cohen-Charash et Spector, 2001). Ainsi, selon Bies (2001) la justice interactionnelle serait indépendante de la justice procédurale pour au moins deux raisons. La première est que les perceptions de justice interactionnelle concernent généralement les supérieurs hiérarchiques alors que les perceptions de justice procédurale concernent l’organisation en tant que système social. La deuxième est que les individus réagissent différemment aux jugements d’équité des procédures et des interactions (Voir résultats de l’étude effectuée par Masterson et al., 2000).
L’importance de la dimension interactionnelle ne signifie cependant pas qu’une étude peut se suffire à la consacrer séparément ou indépendamment des autres formes de justice. Les études qui ce sont intéressées à chacune des dimensions séparément, se sont avérées incomplètes (Brockner et Wiensenfield, 1996 ; Cropanzano et Ambrose, 2001 ; Greenberg et Colquitt, 2005). L’effet d’interaction entre les différentes dimensions de la justice a été testé et validé par différents travaux empiriques, notamment en ce qui concerne les réactions des individus à l’injustice perçue (Ambrose, Seabright & Schminke, 2002 ; Goldman, 2003 ; Shaw, Wild & Colquitt, 2003 ; Cropanzano, Rupp, Mohler & Schminke, 2001 ; Barclay, Skarlicki, Pugh, 2005).

Pourquoi adopte-t-on (défend-t-on) la justice ?
Il est légitime de nous demander pourquoi les individus présentent un intérêt particulier à la justice et agissent parfois d’une façon risquée et extrême pour la restaurer ou châtier celui qui en fait fi (Folger & Cropanzano, 1998). Les chercheurs dans le domaine organisationnel se sont efforcés de répondre à cette question. La taxinomie de Cropanzano et al. (2001) s’inscrit dans cette perspective, trois perspectives ou « trois voies » ont été distinguées. Il s’agit du modèle instrumental, du modèle relationnel et du modèle moral de la justice organisationnelle. Ces perspectives constituent des approches différentes mais complémentaires pour la compréhension des motifs des réactions à l’injustice organisationnelle (Ambrose, 2002).
Les individus s’intéressent à la justice parce qu’elle leur permet de maximiser leurs résultats matériels
Le modèle instrumental : l’hypothèse de l’intérêt personnel suppose que les gens sont motivés par la maximisation des résultats matériels et concrets qu’ils tirent de leurs relations d’échange (Thibaut et Walker, 1975). La qualité des procédures utilisées donne une idée sur les résultats à obtenir à long terme, les procédures injustes n’en fournissent aucune certitude, raison pour laquelle les individus veillent à l’application des règles de la justice procédurale (Brockner et Wiensenfield, 1996)  la justice est importante parce qu’elle aide à atteindre des objectifs personnels alors que l’injustice les met en péril.
Ce modèle ne prend pas en considération la confiance (Tyler & Smith, 1998). L’individu ne s’intéresse à la justice que parce qu’il est à la recherche d’intérêts qualifiés par les chercheurs d’économiques ou quasi économiques. Pour Cropanzano, Goldman et Folger (2003), il peut également s’agir du désir pour le contrôle psychologique. Ce modèle repose sur une conception égoïste et utilitariste de l’être humain (Beugré, 1998).
Les gens s’intéressent à la justice parce qu’elle leur permet de se situer dans les groupes sociaux dont ils sont membres et de satisfaire des besoins psychologiques
La théorie de la valeur du groupe (Lind et Tyler, 1988) est venue pallier à l’incapacité de l’hypothèse instrumentale à expliquer pleinement les raisons de l’intérêt porté pour la justice et l’effet des justices procédurale et distributive sur les réactions des individus aux décisions d’allocation de ressources (Brockner et Wiesenfeld, 1996). Les tenants de cette théorie défendent l’idée selon laquelle les gens accordent de l’importance à leurs relations sociales parce qu’elles leurs permettent de se situer dans le groupe dont ils sont membres et de satisfaire, à travers ces relations, des besoins psychologiques comme l’estime de soi ou l’identité sociale (Brockner & Wiesenfeld, 1996). L’application de procédures justes peut, en outre, refléter le respect dont bénéficient les membres d’une organisation. Les individus valorisent l’adhésion au groupe et veulent y être respectés et considérés comme des membres à part entière. La justice satisfait ce besoin parce qu’elle indique à l’individu sa valeur et sa position dans le groupe social (Lind, 1995) alors que l’injustice menace l’identité parce qu’elle signale l’exclusion ou le mépris (Cropanzano, Goldman & Folger, 2003). Le sentiment d’exclusion mène les gens à considérer leur relation à la collectivité comme simplement transactionnelle (Lind & Tyler, 1988).
Il y a, semble-t-il, une quasi-unanimité sur l’instrumentalité des deux modèles qui ne considèrent pas la justice comme une fin en elle-même mais comme un moyen pour atteindre des fins matérielles dans un cas et symboliques dans l’autre (Mikula, 2005). En outre, Turillo et Folger (2002) suggèrent les termes « matériel » et « identité relationnelle » pour distinguer les deux modèles qui peuvent être tous les deux désignés d’instrumentaux et de relationnels.
Les individus s’intéressent à la justice, poussés par la vertu
Le modèle moral ou déontique de la justice, introduit par Folger (1998), prend en compte le cas d’un observateur qui réagit à l’injustice dirigée contre une tierce personne ou violant des principes moraux. Il considère que les jugements de justice adhèrent à des standards de bien et de mal (Cropanzano & al. 2003). Le premier test empirique de ce modèle a été conduit par Turillo et Folger (2002).
La justice déontique s’intéresse aux actions où les motivations de la personne sont indépendantes des conséquences produites par son comportement (Cropanzano & al. 2003). La vertu selon ce modèle serait la seule raison poussant certains individus à accepter de sacrifier un gain financier potentiel pour punir ou récompenser une personne qui a démontré l’intention d’être juste ou injuste vis-à-vis de quelqu’un d’autre (Turillo & Folger, 2002). Les individus font attention à la justice simplement parce qu’ils ont un respect de base pour l’être humain (Ambrose, 2002).
Le processus cognitif utilisé pour produire les jugements déontiques n’est pas le même que celui utilisé pour les deux modèles précédemment cités. Dans ce modèle, les informations sont comprises en les catégorisant comme moralement acceptables ou inacceptables en jugeant leur conformité à un cadre moral de référence comme la religion ou d’autres idéologies (Cropanzano & al. 2003).
La perspective déontique suggère que les effets de l’injustice peuvent être plus larges que ce qui était pensé avant. Puisque ce ne sont pas les seules victimes directes d’injustice qui seraient susceptibles de châtier l’offenseur, mais aussi les observateurs neutres (Cropanzano, Goldman & Folger, 2003). Les observateurs peuvent prendre à leur charge la punition du malfaiteur lorsqu’ils n’ont pas d’intérêt concret ou immédiat pour le faire et même lorsqu’il y a un certain coût ou risque qu’ils devront subir du fait de cette punition (Turillo & Folger, 2002).

Qu’est ce que l’injustice ?

Le sentiment d’injustice est un thème lacunaire dans les théorisations psychosociologiques de la justice (Mikula, 1993). Bien que son importance ait été soulignée par Adams et Freedman (1976) , peu d’études empiriques s’y sont intéressées à « l’exception notable du travail innovateur et perspicace de George Mikula » (Bies & Tripp, 2001 : 202). Cette phrase évoque une série d’études empiriques effectuées par Mikula et ses collègues (voir Mikula, 1993 pour une revue) qui a contribué grandement à la compréhension de la phénoménologie de l’expérience d’injustice. Les données collectées lors de ces études ont permis de classifier les événements considérés par les individus comme injustes en huit catégories différentes (voir figure 1.3). Elle a également permis de noter « qu’une proportion considérable des événements jugés comme injustes ne renvoyait ni à la distribution ni aux procédures mais plutôt à la manière dont les gens sont traités dans les interactions interpersonnelles » (Mikula, 1993 : 228). Cette conclusion rejoint les résultats obtenus par d’autres auteurs et confirme l’importance de la dimension interactionnelle et la justesse de notre choix d’une conceptualisation tridimensionnelle de la justice la prenant en considération.


à suivre ...

Les références bibliographiques relatives à ce texte peuvent être consultées ici

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