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Je lance ce blog pour y partager le travail de recherche et de réflexion que j'ai entamé en vue de la finalisation de ma thèse en sciences de gestion. Je travaille sur une problématique qui tout en étant ancrée dans la gestion des ressources humaines puise largement dans la psychosociologie des organisations.
A ma formation académique sont venues s'ajouter mon expérience professionnelle et mes lectures pour faire surgir devant moi des questions plutôt existentielles du genre : pourquoi les hommes travaillent-ils? Le travail est-il un besoin inné ou une invention de l'homme moderne? Peut-on concevoir un monde sans travail?
Après une longue réflexion, j'ai décidé de m'épargner de répondre à ces questions et à tant d'autres !!! (heureusement d'ailleurs...)
Mon attention s'est plutôt portée sur la souffrance de l'homme au travail et sur l'origine des conflits et des tensions qui ont lieu dans l'organisation. Au fond, et c'est très subjectif bien que parfaitement défendable sur le plan théorique, je reste convaincue que l'homme s'efforce de travailler animé par la recherche de son intérêt personnel. Dans sa quête pour l'intérêt personnel l'homme va essayer de maximiser ses bénéfices (conscient ou pas de sa rationalité limitée) en accordant le minimum de concessions possibles dans son interaction avec les autres (individus et organisations).
Je me suis tout de même rendue compte que la morale joue un rôle influant comme code de conduite et comme médiateur de la relation homme-homme.
C'est dans ce sens que le sentiment de justice se présente comme un levier important, dirigeant les perceptions et des comportements de l'individu dans le sens d'une conciliation avec son environnement. La justice a pour rôle de diminuer chez l'individu le sentiment d'incertitude et de subordination et de lui donner l'espoir d'un traitement préservant sa dignité.
Petit à petit, j'ai compris que la justice perçue par les employés au travail est très importante, non seulement parce qu'elle les pousse à agir dans le sens positif mais aussi parce qu'elle les empêche de sombrer dans la psychopathologie et l'agressivité.
De là m'est venue l'idée de me consacrer à la problématique comportementale, notamment les déterminants des comportements dysfonctionnels au travail (dysfonctionnels, agressifs, mauvais, déviants, ... les appellations se multiplient sans vraiment diverger). Ce champ théorique offre de nombreuses perspectives et les points d'intérrogation qu'il laisse surgir ont de quoi me séduire pour en devenir adepte.
Tous les posts de ce blog constitueront un prolongement et un enrichissement de ces idées de départ.
J'attends vos commentaires afin qu'un débat se crée autour d'un sujet que j'estime important.